Budget pèlerinage à Compostelle : combien prévoir?
Quel budget prévoir pour Compostelle?
Faire le pèlerinage s’avère bien abordable une fois arrivé sur le Chemin. Mais c’est aussi une destination qui demande de bien s’équiper avant de partir, ce qui peut s’avérer un peu plus dispendieux si tu n’as pas déjà l’équipement en question. De plus, chaque pèlerin voyage différemment. Il y en a qui partent 3 mois, d’autres qui partent 7 jours. Il y en a qui cognent aux portes pour loger gratuitement chez l’habitant, qui cuisinent tous leurs repas. Et il y en a qui préfèrent dormir dans des pensions plus confortables et manger que dans les restaurants.
Aujourd’hui, je te donne en exemple MON budget pour Compostelle. Je suis partie 14 jours, pendant le mois de septembre, avec ma tante et sa belle-sœur. Nous mangions parfois au restaurant, parfois en achetant des provisions à l’épicerie. Nous dormions seulement dans les auberges.
Dans l’ensemble, on peut dire que faire le pèlerinage coûte 30€/jour une fois sur le Chemin.
*EURO VS CAD : J’ai décidé de laisser les prix en euros pour la section »Pendant » afin que ce soit plus facile de comparer les prix une fois rendu en Espagne. Taux de change actuel : 1.54$ CAD = 1€
Tu aimeras aussi : Pourquoi marcher le Chemin de Compostelle?
PRÉ-DÉPART
978$ CAD
Dans ce cas précis, j’ai pris l’avion à partir de Montréal jusqu’à Madrid. J’ai commencé le chemin à León, situé dans le Nord de l’Espagne, à 3h30 de Madrid.
Pour revenir de Compostelle, il y a plusieurs options : l’avion, le train ou le bus. Le train est la meilleure option en termes de prix et de temps. Pour plus de détails, n’hésite pas à aller consulter le site de la SNCF (France) ou de la RENFE (Espagne). Pour les pèlerins qui choisissent de revenir par avion, plusieurs décident de prendre leur vol de retour à Porto, qui n’est qu’à 2h30 de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les prix sont souvent meilleurs.
Côté assurance voyage, de grâce, ne pars pas sans! Les kilomètres de marche accumulés fatiguent le corps. Les pieds et les jambes en prennent un coup et il n’est pas rare de voir des pèlerins se rendre à la clinique pour une entorse, une inflammation ou autre!
Les prix :
Billet d’avion Montréal-Madrid : 750$
Assurance voyage : 110$
Bus Madrid-León : 43$
Train Saint-Jacques-de-Compostelle-Madrid : 75$
Équipement :
400$ CAD (pour moi)
Il est important de se prévoir un bon budget pour l’achat d’équipement. Puisque tu feras des centaines de kilomètres avec cet équipement, je te conseille fortement d’investir dans du matériel plus technique, en particulier pour le sac-à-dos, les bottes de marche et les bas.
Dans mon cas, j’avais déjà un bon sac-à-dos, des bâtons de marche, un CamelBak et plusieurs autres articles de voyage. J’ai donc dû dépenser un bon 400$ pour tout le reste (vêtements sports, bas en mérinos, guide de voyage, la credencial et plein d’articles de voyage divers… mais la majorité de ce budget est allé sur mes bottes de randonnées Lowa.)
J’ai listé ci-bas l’équipement INDISPENSABLE à avoir et qui demande un bon budget. Je dresserai une liste plus détaillée prochainement. Aussi, tu pourras trouver plein de listes sur Internet. Ça peut paraître cher sur le coup, mais dis-toi que tu réutiliseras tout cela dans tes prochains randonnées ou tes prochains voyages!
Les prix :
Sac à dos de randonnée : 250-350$ et + (mon sac : Osprey Ariel 65L)
Bottes de marche : 320$ (mes bottes : Lowa Renagade)
Batons de marche : 35-70$
CamelBak : 45$
Credencial : 6$ (Carnet du pèlerin qui permet de bénéficier de certains avantages)
Guide Miam Miam Dodo : 40$ (Guide indiquant tous les hébergements, restaurants et plus)
– SUR LE CHEMIN –
588€
Nourriture :
305€
Pour les petits-déjeuners, je m’achetais des oranges, des bananes, des chocolatines, etc, que je pouvais manger en chemin. Je m’arrêtais presqu’à tous les matins pour boire un café. Plusieurs petits cafés proposent un petit-déjeuner composé d’un croissant, un café et un jus d’orange fraîchement pressé (le meilleur!).
Pour les dîners, cela variait. La moitié du temps, je m’achetais de quoi manger à l’épicerie. L’autre moitié, je m’arrêtais en chemin pour dîner une tortilla ou autre.
Pour soupers, nous mangions toujours au restaurant et choisissions toujours le ‘’menu du pèlerin’’. Il s’agit d’une entrée, un repas principal, un dessert, du pain et une coupe de vin, pour 10€. Ce n’est pas cher et ça permet de vraiment bien manger. Bon, il est vrai qu’à un moment, j’en avais un peu marre, car ce sont souvent les mêmes choses qui reviennent! Je pense que ça ne ferait pas de mal d’alterner avec un repas cuisiné soi-même ou avec simplement autre chose d’un peu plus cher sur le menu! Pour économiser un peu, il y a souvent des cuisines dans les auberges pour cuisiner soi-même.
Rajoute à tout cela des jus d’oranges frais pressés et beaucoup de collations!
Les prix :
Déjeuner : croissant + jus d’orange pressé + café : 2,5€
Jus d’orange frais pressé : 2€
Menu du pèlerin : 10€
Total petits-déjeuners : 36€
Total dîners : 61€
Total soupers : 173€
Total collations : 33€
Hébergement :
201€
Pendant mon séjour (début septembre), il était très abordable de se loger sur le Chemin. Nous sommes toujours restées dans des auberges (albergues). C’est l’une des options les plus économiques. Les prix par nuit varient entre 5€ et 12€ selon les auberges. Plus on se rapproche de Saint-Jacques-de-Compostelle, plus les prix montent tranquillement. Et dans la ville même, il faut se planifier un budget plus important pour l’hébergement.
Les prix :
Auberge municipale : 5€/nuit
Auberge (autres) : 10€/nuit
Chambre à Saint-Jacques-de-Compostelle : 57€/nuit (Nous étions 3 pour se diviser le coût de la chambre)
Visites :
48€
Ce qui est vraiment bien quand on fait le pèlerinage, c’est qu’on passe à travers plein de petits villages, qu’on voit tous les paysages et, qu’au final, on visite gratuitement! Ça tombe bien parce que ma manière préférée de découvrir une ville, c’est en marchant!
Il y a aussi des cathédrales, des châteaux, des musées dont les visites sont payantes, mais qui en valent bien la peine! De plus, la plupart du temps, le prix d’entrée n’est pas très cher.
À Compostelle, nous avons décidé d’aller explorer Fisterra et Muxia avec un tour guidé. Si c’était à refaire, j’aurais pris deux journées de marche supplémentaire pour continuer le Camino et visiter ces villes moi-même, mais le tour guidé en a entièrement valu la peine. Ce tour nous permet de voir la mer et de se rendre à la toute fin du Camino.
Les prix :
Tour Fisterra : 35€
Cathédrale de León : 6€
Cathédrale d’Astorga : 3€
Château de Ponferrada : 4€
Autres :
34€
J’ai été bien chanceuse, car je ne me suis pas blessée durant mes deux semaines de marche. Même pas une ampoule! J’ai seulement dû m’acheter une crème pour mon pied, car il me faisait mal. Les chances sont que tu devras certainement t’acheter de quoi soigner tes pieds toi aussi! Il est donc important de te prévoir un coussin budgétaire pour les blessures!
Les prix :
Lecture : 10€
Carte postale et timbres : 8€
Coquille St-Jacques (souvenir) : 2€
Médicament (crème d’ibuprofène pour soulager le mal de pieds) : 7€
Bus à Saint-Jacques-de-Compostelle : 4€
Shampooing : 3€
COÛT TOTAL
PRÉ-DÉPART : 978$
ÉQUIPEMENT : 400$
NOURRITURE : 305€
HÉBERGEMENT : 201€
VISITES : 48€
AUTRES : 34€
GRAND TOTAL : 2286$ OU 1480€
(pour 14 jours)
J’espère que cet article t’auras été utile pour préparer ton budget pour le Chemin de Compostelle! C’est une très belle destination pour décrocher de la routine, relever un défi ou simplement pour être dans la nature!
Si tu as des questions, n’hésite pas à me les laisser en commentaire!
Pourquoi marcher le Chemin de Compostelle?
Quelles sont les raisons de marcher le Chemin de Compostelle? Chaque année, ce sont près de 300 000 pèlerins qui prennent d’assaut le Camino. Je l’ai moi-même marché en septembre 2016 pendant une période de deux semaines. Ceux qui choisissent de traverser l’Espagne au complet sont sur la route pour deux mois! Mais quelles sont les motivations des pèlerins pour s’embarquer dans un tel périple? Chacun à ses propres raisons, qu’elles soient spirituelles ou sportives… Pour ma part, c’était l’attrait du voyage et des paysages, combiné au défi d’une longue randonnée!
J’ai donc décidé de te mettre sur papier les motivations les plus communes. Le tout afin de te convaincre que le pèlerinage de Compostelle serait une expérience unique dans ta vie!
Pour décrocher de la routine
Besoin d’échapper au train-train quotidien? D’un peu d’air dans une routine étouffante? Envie de partir, de laisser études et travail derrière pendant un moment? Sur le Chemin de Compostelle, les pèlerins (les marcheurs, en d’autres termes – nul besoin d’être croyant pour faire le chemin!) vivent au jour le jour. Loin des tracas quotidien… même littéralement séparé par un océan si on part du Québec ;).
Pour toute la durée du séjour, on n’a plus à penser au loyer de l’appartement, aux factures à payer, à l’heure de pointe, etc. Les responsabilités quotidiennes du marcheur se résument à quatre points : marcher, laver son linge, souper et planifier l’étape du lendemain. On en revient rapidement à un mode de vie épuré, libre de stress!
Pour admirer les plus beaux paysages d’Espagne
Il y a réellement moyen de se déconnecter de toute la technologie qui nous entoure constamment… pour mieux se reconnecter avec la nature! C’est-à-dire de prendre le temps d’admirer les paysages qui nous entourent pendant la marche, de parler aux autres pèlerins pendant nos pauses et dans nos moments de relaxation à l’auberge en fin de journée.
Les Chemins de Compostelle sont tous pittoresques et les pèlerins ont le bonheur de traverser différents types de paysages, aussi impressionnants les uns que les autres!
Pour aller à la rencontre des gens
Je le mentionnais dans le point précédent, Compostelle est une excellente opportunité de parler aux gens. Après une longue journée de marche et surtout après une douche bien méritée, pourquoi ne pas s’asseoir dans l’aire commune de son auberge et en profiter pour parler à son voisin?
Un bon esprit d’entraide règne sur les routes de Compostelle ; tout le monde est dans le même bateau. Tout le monde a ses hauts et ses bas, tant au plan physique que moral. D’ailleurs, les gens sont assez chaleureux en général, se souhaitant constamment Buen Camino («Bon chemin», en français). Jamais je n’ai entendu des personnes se saluer autant! On recroise souvent les mêmes personnes sur le Chemin : pendant une pause café, le soir à l’auberge, en les dépassant sur la route… Ce contexte particulier permet de créer des amitiés éphémères avec les autres pèlerins et même de s’ouvrir à eux plus personnellement parfois. L’une des questions qui revient plus souvent, «Pourquoi fais-tu le Chemin?», est un excellent moyen de connaître plus ses compagnons de marche et de créer une confiance réciproque.
Un autre moyen de connecter avec les pèlerins est de rechercher les auberges organisant des soupers communautaires. Il est toujours agréable et chaleureux de partager un souper tous ensemble!
Petite anecdote : C’est d’ailleurs sur la route que j’ai rencontré Alex, un espagnol qui m’a par la suite fait la visite guidée de Madrid pendant une journée complète!
Pour bouger!
À Compostelle, on bouge à TOUS LES JOURS. Et pas qu’un peu. On est le maître de son rythme de marche, mais on parcourt en général de 15 à 25 km par jour pour se rendre au village où l’on dormira. Certains jours sont plus difficiles que d’autres, mais ça en vaut toujours la peine. Au bout du compte, on se sent bien. On se sent en forme! Ça fait énormément de bien de côtoyer la nature à chaque jour, de respirer l’air pur et de faire bouger ses muscles.
Pour dépasser ses limites et relever un défi
À chacun ses limites, son degré de difficulté, sa tolérance. Pour certains, il leur faudra partir sur le Chemin pendant deux mois et traverser l’Espagne au complet pour se sentir accomplit. Pour d’autres, ce sera de pousser son corps à faire 30 km par jour (personnellement, je ne le recommande pas!). Pour d’autres encore, ce sera de partir, tout simplement.
Le Chemin de Compostelle comporte son lot de difficultés sur plusieurs aspects. Physique, avec les ampoules, les douleurs musculaires, l’usure du corps et la fatigue. L’abrupte pente qui s’élève devant nous avant d’arriver au refuge ou le terrible chemin plat et désert à parcourir sous un soleil de plomb. Mental, à se dépasser sans cesse, à être plus fort que la douleur physique, à se plier à la difficulté d’accepter qu’une blessure nous ralentisse. À s’ennuyer de son copain, ses amis, sa famille.
Quoi qu’il en soit, à travers ses difficultés, on découvre qu’on est plus fort qu’on le croit. On se découvre de belles qualités – et aussi des défauts! Autrement dit, on réapprend à se connaître soi-même!
Et arrivé au bout du Chemin, on est FIERS. Fiers d’avoir toughé/toffé, fiers des kilomètres accomplis physiquement, mais aussi spirituellement!
Pour réfléchir
« Je sors des études, qu’est-ce que je veux faire de ma vie à présent?! Le monde du travail me fait peur… »
«Je sors d’une relation amoureuse… J’ai besoin de temps pour moi.»
C’est dans ce contexte que j’ai foulé le Chemin pour la première fois. Dans les premiers temps, on s’émerveille du paysage et de la découverte d’une nouvelle culture, mais on finit bien vite par se réfugier dans ses pensées. Forcément, quand on marche 6-7- 8 heures par jour, il n’y a pas mille choses à faire pendant ce temps. On a tout le temps du monde pour réfléchir.
L’aventure sur le Chemin de Compostelle s’avère être un moment idéal pour se recentrer intérieurement. Cela reste vrai même lorsqu’on part avec un compagnon de voyage, car on ne se parle pas 24h/24h!
Je ne dis pas qu’on ressort tous de là avec LA GRANDE ILLUMINATION, mais il y aura forcément des choses qui se clarifient dans nos têtes 😉
Pour découvrir l’Espagne authentique!
D’accord, le Chemin de Compostelle est extrêmement touristique avec ses milliers de pèlerins qui arpentent ses caminos chaque année. Certains villages ne vivent qu’à cause du tourisme.
MAIS.
Les villages croisés en route sont en grande majorité de petits villages authentiques. Il n’y a parfois pas plus que 50 habitants! (et même moins, 10 habitants, c’est-à-dire littéralement les hôtes des auberges et restaurants pour les pèlerins!). On ne ressent pas du tout cet effet touristique, sauf en arrivant plus près de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le Chemin traverse la campagne espagnole, emprunte des routes rurales. On rencontre facilement des locaux, dont la moitié ne parlent pas anglais, on voit un fermier traire sa vache, on goûte à des plats typiques espagnols dans les petits cafés… C’est excellent pour découvrir la culture!
*Plus d’articles sur Compostelle suivront au cours des prochaines semaines! Je te monte un dossier pour que tu puisses t’y préparer le mieux possible : budget, équipement, une journée quotidienne de pèlerin et plus!
Si ces raisons de marcher le Chemin de Compostelle t’as donné envie de le faire à ton tour, je te dis : »Vas-y, fonce! » C’est un si beau défi! Et je suis intéressée de lire quelles sont TES motivations, alors laisse-moi un commentaire 🙂
Si tu as aimé cet articles, celui-là te plaira aussi : Quoi faire pour une première fois à Barcelone?
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Quoi faire pour une première fois à Barcelone?
Barcelone! Il fait beau, il fait chaud et on y mange bien! Quoi demander de mieux? Si vous vous demandez quoi faire entre deux tapas, cet article est pour vous.
C’est votre première fois à Barcelone? Dans cette ville énergisante, on retrouve une multitude d’activités, de la plage aux musées, en passant par ses parcs verts. Je vous dresse une liste d’activités pour explorer cette ville cosmopolite d’Espagne. La plupart sont des indispensables à voir, et malgré leur flot de touristes, elles en valent tout à fait la peine!
Et maintenant, voici une chanson pour vous mettre dans l’ambiance : Barcelona – Ed Sheeran (je n’ai pas pu résister hihi!)
Free Walking Tour
Ma façon préférée de découvrir la ville dès mon arrivée! Qu’est-ce qu’un walking tour? En gros, c’est un guide qui promène un groupe à travers les lieux importants de la ville contre une contribution volontaire. Le pourboire constitue la seule paie du guide.
C’est parfait pour prendre ses repères dès la première journée, pour faire un tour général et voir ce qu’on a envie de visiter plus en profondeur. En plus, le guide vous racontera l’histoire de la ville et vous en apprendra plus sur les coutumes, la vie locale. Et il vous donnera de bonnes adresses où manger!
La playa!
On serait fous de ne pas profiter du sable chaud de Barcelone. De toute manière, le soleil et la brise estivale ne nous donnent qu’une envie : sauter dans les vagues! Les plages longent toute la côte de la ville et elles sont faciles d’accès en transport en commun.
La plage la plus populaire est la Barceloneta. J’ai bien aimé marcher dans le quartier du même nom et le long du Passage maritime. C’est décontracté et rempli de restaurants, un bel endroit pour manger des fruits de mer à ce qu’il paraît (je n’ai pas goûté). À garder en tête que c’est un coin touristique, alors les prix ont tendance à monter!
Barrio Gótico
Le quartier gothique inclut les plus vieilles parties de Barcelone. On peut même y voir des ruines datant de l’époque romaine. Véritable labyrinthe, c’est une joie de se promener dans ses rues étroites, souvent interdites aux voitures.
On en profite pour aller admirer la Catedral de Barcelona, véritable chef-d’œuvre gothique du XIIIe siècle. Le Musée historique de Barcelone se situe aussi dans le quartier.
Sagrada Família
LA chose à voir dans son voyage à Barcelone. La basilique est-elle aussi particulière que sur les photos? Oui! Et c’est face à nous qu’on réalise toute son ampleur, autant dans la hauteur des tours que dans les détails des façades.
Commencée en 1882, la basilique devrait être terminée d’ici… 2026! Œuvre de l’architecte Gaudí (qui a laissé sa trace un peu partout dans Barcelone), la Sagrada Família comporte trois façades bien distinctes et tout autant de style d’architecture!
Mon conseil? Allez voir à l’intérieur, ça a l’air magnifique! Je n’y suis pas allée et je le regrette. Réservez votre place d’avance par contre. Pour plus d’information, cliquez ici.
Parc Güell
Le parc Güell est connu pour ses célèbres mosaïques. Réalisé par Gaudí, il figure maintenant au patrimoine mondial de l’UNESCO. Même s’il est situé loin du centre-ville, la visite en vaut tout à fait la peine! C’est une belle petite marche qui vous attend dans ce parc à l’architecture atypique et aux mosaïques colorées.
Au sommet, on a droit à un joli panorama de la ville, avec la Sagrada Família qui se détache des autres bâtiments, tout en hauteur. L’accès au parc est gratuit sauf le Monumental core, où se trouvent les fameux bancs de mosaïque (entrée = 7,50€). Achetez vos billets en ligne pour vous assurer de pouvoir entrer dans le parc. Pour plus d’information, cliquez ici.
Montjuic
Pour se dégourdir les jambes, direction Montjuic, une colline qui surplombe le Vieux-Port de Barcelone. On s’y rend à pied ou par téléphérique, qui permet d’admirer tranquillement le paysage. Avec un sommet de 185 mètres, une superbe vue de la ville et du littoral s’offre à nous.
Montjuic abrite plusieurs édifices, dont le stade olympique de 1992, le jardin botanique de Barcelone (entrée = 3,50€) et le château de Montjuic, une forteresse militaire (entrée = 5€. Parfois gratuit les dimanches).
La vue de Montjuic depuis le Port Vell
La Rambla
La Rambla (parfois appelée Las Ramblas) est une longue avenue emblématique de Barcelone. Accueillant à la fois touristes et locaux, elle grouille de vie! On se promène sur sa voie piétonne bordée d’arbres pour admirer l’architecture, pour magasiner ou pour entrevoir la culture catalane. L’endroit le plus populaire sur La Rambla est le marché de La Boqueria!
La Rambla s’étire de la Plaça de Catalunya au Port Vell, près de la mer. Au bout se dresse la colonne de Christophe Colomb. L’avenue est toujours pleine de monde, il est donc particulièrement important de faire attention aux pickpockets!
La Boqueria
L’une des attractions touristiques les plus populaires à Barcelone, accessible depuis La Rambla. La Boqueria est un marché public haut en couleur! On prend plaisir à se perdre dans ses allées, à vouloir manger tout ce que les marchands ont à offrir. Viande, poisson, fruits, noix, desserts… on s’en prend vraiment plein les yeux!
Je vous préviens, vous voudrez tout goûter! Je recommande les smoothies, en particulier le noix de coco-framboise! Vous pouvez aussi vous asseoir aux comptoirs pour déguster des tapas (mais il faut partir à la chasse aux places libres!). Pour plus d’information, c’est par ici.
Autres activités à Barcelone :
– Visiter Gràcia : un joli quartier à la touche bohème, moins visité par les touristes.
– Marcher le long du Passeig de Gràcia : admirer les Casa Milà et Casa Batlló, chef-d’oeuvre architectural atypique de Gaudí.
– Admirer le coucher de soleil du haut des Bunkers del Carmel : l’endroit parfait pour cela, avec une vue de 360º sur Barcelone.
– Flâner au Parc de la Ciutadella : charmant parc qui abrite l’Arc de Triomf de Barcelone.
Et vous, quel est votre endroit préféré à Barcelone?
Des questions? Laissez un commentaire 🙂
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Séville en 5 incontournables
Séville, un gros coup de cœur pour moi!
J’y suis partie au mois de septembre 2016, dans le contexte d’un voyage d’un mois en Europe. Séville, capitale de l’Andalousie, séduit par son climat méditerranéen, son passé historique et son architecture mixte. En effet, ce dernier détail qui frappe le plus en se promenant dans la ville : les bâtiments classiquement européens se mêlent aux bâtiments d’architecture arabe. Ceci est le résultat d’une longue occupation musulmane avant que les chrétiens conquissent la ville.
Voici donc quelques incontournables de Séville, que j’ai pu explorer pendant deux jours complets.
#1 Cathédrale Notre-Dame du Siège
La cathédrale, construite du XVe au XVIe siècle, est aujourd’hui inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Sa vaste superficie la classe comme la plus grande cathédrale d’Espagne. Une grande mosquée s’élevait autrefois à son emplacement actuel. Il en reste d’ailleurs des vestiges. La cour intérieure annexée à la cathédrale, appelée «Patio de los Naranjos», est sillonnée par d’étroits canaux, où l’eau coulait autrefois afin que les musulmans procèdent à l’ablution (purification des membres du corps avant les prières).
On fait vite le tour de la cathédrale (surtout si vous n’êtes pas du type «église»), malgré sa beauté et ses sculptures impressionnantes. Cela dit, l’endroit reste un incontournable à visiter pour son histoire et pour la Giralda.
*Le coût d’accès est de 9 euros.
*$ = 9 euros
#2 La Giralda
Aujourd’hui le clocher de la cathédrale, la tour a autrefois fait office de minaret pour les musulmans. La tour possède donc une architecture arabe, sauf pour son sommet. En effet, quand les chrétiens ont repris la ville au XIIIe siècle, ils ont ajouté des symboles chrétiens tels que des anges et des cloches.
Il faut gravir les 35 paliers de la tour pour monter jusqu’au sommet et admirer la vue panoramique de Séville. Mais ne vous découragez pas, ça en vaut entièrement la peine! C’est magnifique, et j’ai surtout aimé voir la cathédrale de haut.
En plus, combien de marche contient la Giralda? Un gros zéro marche. Ce sont plutôt des pentes douces. Les musulmans devant y monter cinq fois par jour, ils le faisaient à dos d’âne!
*Coût : 9 euros.
#3 Le Flamenco
Séville est le berceau du flamenco. Aller voir un spectacle de danse est donc un incontournable! Je suis allée à La Casa del Flamenco, situé dans le quartier Santa Cruz. Une petite salle pleine de charme et une scène au plancher de bois attendaient son public de 60 personnes.
Le flamenco, c’est la danse du rythme. Les pas des danseurs résonnaient avec force et leurs visages affichaient une expression passionnée. Les doigts du guitariste grattaient la guitare à une vitesse folle. La voix de la chanteuse résonnait avec puissance.
Étant une amatrice de danse, j’ai adoré vivre cette belle expérience culturelle! À ne pas manquer!
*Le coût du spectacle est de 18 euros pour 60 minutes, avec une portion photo à la fin.
*Le quartier de Triana est aussi un excellent choix pour assister à un spectacle de flamenco. C’est dans ce quartier ‘’gitan’’ que serait né ce style de danse.
#4 L’Alcazár de Séville et ses jardins
L’Alcazár est un palais fortifié construit pendant la période d’occupation musulmane. La superficie occupée par le palais est É-NOR-ME. Sans compter les jardins, qui sont eux aussi gigantesques. Une explosion de verdure et de fleurs.
En me promenant dans ce décor enchanteur, j’ai oublié le temps d’un instant que je me trouvais en Espagne, pour être téléportée directement au Moyen-Orient! L’ampleur des détails de la mosaïque sur les murs et des arches sculptées est à couper le souffle.
*Coût : 9,50 euros pour la visite du Palais et des jardins.
#5 Le parc de Maria Luisa et la Plaza de España
Pour une pause nature, toutes les raisons sont bonnes pour arpenter le parc de Maria Luisa. Plus grand parc de Séville, il abrite aussi la célèbre Plaza de España, située au nord du parc. Son palais forme un demi-cercle qui épouse la forme du bassin devant lui. L’endroit est charmant et on peut y voir des barques se promener sur l’eau.
La Plaza de España a servi de décor dans plusieurs films : Star Wars II, Lawrence d’Arabie et The Dictator. On comprend pourquoi en voyant l’endroit, majestueux, qui nous transporte dans un autre pays.
BONUS
#6 Barrio Santa Cruz
Le Barrio Santa Cruz est l’âme du vieux Séville. C’est un quartier typique de la ville, pittoresque avec ses étroites ruelles sinueuses. Les façades colorées abritent de petites boutiques et des restaurants. C’est là qu’on y achète ses souvenirs d’Andalousie : castagnettes, éventails, robes de gitane et etc.
Flâner dans son labyrinthe aux rues pavées est la meilleure façon de découvrir le quartier.
À noter : il s’agit toutefois d’un quartier très touristique!
Ce sont les lieux incontournables qui ont occupés mon séjour à Séville pour deux jours! Évidemment, Séville a encore bien plus à proposer! Il fait bon de découvrir cette belle ville sous le soleil, allez donc l’explorer par vous-mêmes.
D’autres immanquables à suggérer pour Séville? Laissez un commentaire!
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